Une grande partie des problèmes rencontrés avec la technologie OpenURL trouve son origine dans le manque de publicité autour d’elle : sa technologie, la façon dont elle est utilisée, les avantages qu’elle apporte à chaque maillon de la chaine de l’information. Le groupe de travail NISO/UKSG KBART entend contribuer à faire connaître cette technologie et à la faire adopter en ayant recours à plusieurs canaux, comprenant ce guide de bonnes pratiques, une plateforme d’informations en ligne, des relations publiques et des formations.
Un site Web de référence[note1] fournira une source de référence, point de départ pour ceux qui veulent se renseigner sur le circuit OpenURL. Les portails Web sont optimisés pour le référencement par les moteurs de recherche, et donc faciles à découvrir par ceux qui ont en le plus besoin, sans que les termes de base du domaine ne leur soient familiers.
Le groupe de travail KBART produit un contenu d’informations et de formations qui ne présuppose que des connaissances et une expérience pratique minimes.Il est destiné à des personnes et des établissements dont la connaissance de la chaine d’alimentation des données OpenURL est limitée. Le contenu de ce rapport est présenté en parties de taille plus digeste sur le portail Web. Ce contenu sera complété par des documents supplémentaires, listés ci-dessous.
Un résumé de la structure des métadonnées et des recommandations pour l’échange de données, fourni dans ce document
Un ensemble de questions fréquemment posées[note2] pour résoudre les demandes courantes (cf. chapitre 6.3).
Des définitions de termes de base, comme à la fin de ce document.
Ces documents comprennent :
Des vidéos illustrant par des cas pratiques la technologie OpenURL et les métadonnées d’une base de connaissances dans la pratique.
Une série d'études de cas illustrera les bonnes pratiques en matière de transfert des métadonnées à des bases de connaissances.
Pour sensibiliser le public aux productions et résultats de KBART, des actions de communication ont été entreprises et seront poursuivies. Celles-ci comprennent : communiqués de presse, publications d’articles, allocutions et participation à des séminaires de formation / séminaires en ligne. Lorsque cela est possible, nous mettrons à profit l’influence d’organisations telles que ALPSP[note3], ER & L[note4], LITA[note5], ACRL[note6], ALA[note7], NASIG[note8], NFAIS[note9], NISO, OASPA[note10], PSP[note11], PA[note12], STM[note13], UKSG, VALA[note14], et les autres.
Ceux qui commencent à adopter la technologie OpenURL et ceux qui cherchent des renseignements plus poussés tireront bénéfice de la section de “Foire Aux Questions” (FAQ) du site Web de référence. Des exemples de questions présentes dans la FAQ sont listés ci-dessous.
Le mauvais formatage des liens et la mise en oeuvre mal réalisée du résolveur menacent souvent le processus de résolution. Les liens OpenURL mal formatés entraîneront inévitablement l’échec de l’accès à la ressource. Les résolveurs de liens transfèrent généralement les informations qu'ils reçoivent en ne vérifiant qu’a minima les métadonnées de la source qui leur sont données. Le résolveur de liens peut, par exemple, vérifier que l'ISSN est correctement formé (mais pas nécessairement vérifier que c'est l’ISSN correct pour la référence bibliographique donnée), puis le supprimer si le contrôle échoue. Le résolveur peut aussi accepter le titre fourni et le renvoyer ensuite dans une version plus précise ou normalisée.
Mais si le fournisseur du lien source a créé un lien OpenURL dans lequel les données d’énumération (par exemple, «volume», «revue», «numéro», etc.) remplacent les renseignements chronologiques (par exemple, jour, mois, année, etc.), et vice versa, le résolveur ne reviendra pas en arrière pour corriger ces informations. Par conséquent, il est essentiel que l'institution qui crée le lien OpenURL source le fasse de façon précise et correcte. Il existe un certain nombre de ressources en ligne, qui aident ces institutions à créer ces liens.
A titre d’exemples :
Un projet financé par
A partir de l’examen manuel d’un échantillon de 126 liens OpenURL générés par “L'Année philologique”, Adam Chandler a élaboré un premier ensemble de recommandations pour l'amélioration des métadonnées. Dans son rapport, intitulé “Results of L’Année philologique online OpenURL Quality Investigation”[note15], il a identifié de nombreux problèmes de métadonnées représentatifs qui provoquent l’échec des liens OpenURL : dates malformées, volume et numéro combinés en un seul champ, absence d'identifiants, etc.
Ce rapport est extrêmement utile pour “L'Année Philologique” parce qu'il identifie précisément les zones critiques dans lesquelles porter les efforts de correction avec le plus d’efficacité. Devoir conduire un examen manuel de tous les liens OpenURL générés par “L'Annee Philologique”, ou par tout autre fournisseur, serait d’un coût prohibitif et prendrait beaucoup de temps.
Chandler et Ruddy ont proposé d'étudier la faisabilité de développer un processus entièrement automatisé pour évaluer les liens OpenURL. Un tel système prendrait en entrée des liens OpenURL et donnerait des notes fondées selon un ensemble de critères d'évaluation. Ces notes indiqueraient précisément aux fournisseurs de ressources les liens OpenURL les moins fiables et leur permettraient de cibler leur travail d'amélioration des métadonnées de la façon la plus rentable.
Enfin ils ont réfléchi à un indice, reconnu par la communauté, qui mesurerait la qualité des liens OpenURL des fournisseurs de contenu. En décembre 2009, le NISO a donné son accord pour lancer un projet de deux ans présidé par Chandler, dont l’objectif est le test et la validation des métriques utilisés pour déterminer la qualité d’un lien OpenURL[note16].