Consortium unifié des établissements universitaires et de recherche pour l'accès aux publications numériques

Enquêtes Couperin

Vous trouverez, sur cette page, la présentation des résultats des enquêtes réalisées par le consortium en fonction de l’actualité, des besoins du réseau ou de thématiques émergentes.

Les pratiques de publication et d’accès ouvert des chercheurs français (2029)

Couperin publie les résultats de l’enquête sur les pratiques de publication et d’accès ouvert des chercheurs français menée en 2019.

Inédite par l’ampleur de ses résultats (11 658 réponses), elle a su toucher environ 10 % de la communauté scientifique. Elle couvre aussi bien leurs rapports avec les éditeurs que leurs usages des archives ouvertes ou des serveurs de preprints, ainsi que le partage de leurs données de recherche.

Nous profitons de cette annonce pour remercier tous les collègues qui ont fait circuler l’enquête et contribué ainsi à son succès.

Étude complète (lien externe) Ouvrir

Article de synthèse (lien externe) Ouvrir

Communiqué de presse ( pdf, 228 Ko ) TÉLÉCHARGER

L’impact de la proxification complète sur l’usage des ressources numériques (2018)

Vous trouverez ici la restitution de l’enquête menée par le consortium Couperin du 16 octobre au 16 novembre 2018 auprès de ses membres. 42 réponses ont été collectées.

L’opportunité d’installer un reverse-proxy pour proxifier l’accès à l’ensemble des ressources numériques et de systématiser l’authentification des usagers, y compris depuis le campus, se présente parfois à l’occasion d’une ré-informatisation, d’une fusion, etc.

Cette démarche de « proxification complète » présente l’avantage d’unifier les procédures d’accès aux ressources et d’obtenir des statistiques d’usage fines et complètes (via ezPAARSE et ezMESURE) mais peut aussi conduire à observer une baisse, et parfois même (plus rarement) une chute, de l’usage des ressources électroniques qui font parfois envisager aux collègues concerné·es un retour en arrière sur la part des accès à proxifier, au moins pour les ressources les plus touchées.

Certain·es collègues soulignent plutôt l’avantage d’avoir complètement proxifié l’accès aux ressources pour unifier l’expérience utilisateur et observent des usages stables ou même en hausse !

Le phénomène de baisse, redouté mais finalement assez peu qualifié quand il est observé, semble pouvoir trouver au moins deux sources d’explication simultanées :

  • le manque de communication auprès des différents publics au moment du passage à la proxification complète qui se voient refuser l’accès à des ressources auxquelles ils avaient habituellement accès

  • le manque de retour des usagers, qui ne se plaignent que peu d’avoir perdu ces accès et qui se tournent rapidement vers des sources alternatives, légales (portails bibCNRS ou biblioINSERM, ressources en Libre Accès) ou non (SciHub, LibGen)

Restitution complète des résultats de l’enquête sur l’impact de la proxification ( pdf, 333 Ko ) TÉLÉCHARGER

L’accès distant (2018)

Vous trouverez ici la restitution de l’​enquête menée par le consortium Couperin entre le 26 avril et le 25 mai 2018 et pour laquelle 99 réponses ont été collectées.

Résumé exécutif

Après avoir mené une première enquête en 2007 (doc PDF) et organisé une journée d’étude en 2009, le consortium Couperin a souhaité ré-évaluer l’intérêt de ses membres pour la solution Shibboleth comme modalité d’accès aux ressources numériques pour pouvoir relayer auprès des éditeurs, qui nous en ont plusieurs fois fait la demande, l’état du besoin. Nous avons donc mené au printemps dernier une enquête au cours de laquelle ​99 réponses, pour 80 établissements distincts (universités, grandes écoles, instituts de recherche, etc.) nous sont parvenues.

Sans grande surprise,​ les solutions techniques continuent de coexister​. Si certains privilégient Shibboleth​, en raison de la facilité d’accès procurée aux utilisateurs (lecteurs) et sa relative légèreté de mise en place, d’autres lui préfèrent l’utilisation d’un ​reverse-proxy​ qui permet aussi la collecte et l’analyse des traces de passage pour dresser une cartographie précise de l’usage des ressources numériques onéreuses. Le choix de l’une ou l’autre des solutions dépend autant des préférences, disponibilité et connaissances des services informatiques que des besoins exprimés par les services documentaires. Il en résulte que​ les modes d’accès sont en fait très souvent panachés au sein d’un même établissement​, en fonction des fournisseurs et des publics concernés. Ce qui complique d’autant la compréhension que peuvent avoir les usagers de ce qui leur permet l’accès ou non aux ressources qui les intéressent.

Pour donner accès en local (c’est-à-dire dans l’établissement), la ​déclaration des plages IP ​reste la méthode la plus utilisée, suivie par le reverse-proxy. Pour l’accès distant, c’est désormais la solution d’un ​reverse-proxy​ qui domine, même si ​Shibboleth​ est aussi bien présent chez un tiers des répondants. La solution VPN​, quoique minoritaire, reste utilisée.

Nombreux sont les collègues qui jugent que l’implémentation du protocole​ Shibboleth​ par un éditeur qui ne le propose pas déjà serait soit inutile soit non prioritaire, surtout par rapport à la fourniture de statistiques d’usage conformes à COUNTER​ ou des ​ listes de titres KBART​ à jour et fournies par établissement, jugée largement prioritaire. L’absence d’informations qui aurait permis un monitoring fin des usages coté établissement est jugé rédhibitoire par beaucoup.

La sécurité et le confort procurés par ​ Shibboleth​ à l’usager sont toutefois indéniables, car ils permettent une navigation sans intermédiaire sur le site du fournisseur, indépendamment du lieu où l’usager se situe. Le caractère prioritaire de l’implémentation de Shibboleth par un éditeur reste ainsi justifié pour une partie significative des répondants :

  • stabilité des URLs, qui restent celles des éditeurs, à l’inverse d’un proxy qui nécessite une réécriture
  • facilité de maintenance pour la DSI de l’établissement une fois la mise en place effectuée
  • accès fluides et accélérés : il n’y pas de point de passage obligé par le reverse-proxy, qui peut parfois représenter un goulot d’étranglement

En complément de cette restitution, nous proposons aussi les éléments suivants :

1/ Il est à noter aussi que l’installation et la maintenance d’un reverse-proxy représente une charge certaine pour les établissements qui s’en sont équipés puisqu’il faut prévoir d’appliquer régulièrement et rapidement des ajustements de paramètres (« stanza ») pour les différentes plateformes des fournisseurs.

2/ A l’époque du questionnaire, LeanLibrary n’avait pas encore proposé d’offre pour son extension de navigateur​ en France à destination des membres du consortium. Cette extension, dont il existe aussi des versions libres et gratuites déjà mises en place dans certains établissements, permet de remédier au passage forcé de l’utilisateur par les pages de l’établissement pour connaître les versions proxifiées des liens vers les
ressources documentaires : en reconnaissant les noms de domaines concernés et en redirigeant automatiquement vers le reverse-proxy​, l’extension rend le parcours proxifié relativement transparent pour l’utilisateur final qui l’installe et le configure dans son navigateur une fois pour toutes.

3/ Nous rappelons enfin que le consortium Couperin, bien qu’engagé sur le terrain de la génération par les établissements de statistiques d’usage issues des traces de la proxification, encourage aussi les éditeurs à se conformer aux bonnes pratiques en vigueur, en particulier en ce qui concerne COUNTER :

  • une clause COUNTER est présente dans le contrat type. Les négociatrices et les négociateurs sont sensibilisé·es à cette question
  • nous sommes impliqués dans le travail des instances COUNTER (participation au comité exécutif et au comité technique)
  • nous avons fait traduire en français des documents de référence et d’accompagnement (guides conviviaux)
  • nous accompagnons les éditeurs qui le souhaitent (par le biais du Groupe de Travail sur les Indicateurs, GTI)
  • nous avons démarché divers opérateurs pour qu’une offre commerciale d’audit francophone indépendant puisse être proposée

Restitution complète des résultats de l’enquête sur l’accès distant ( pdf, 233 Ko ) TÉLÉCHARGER

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